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vendredi 27 mai 2011

SPEEDKRITIK 475 "Phobidilia" (2009) D & Y Paz





Film israëlien, ce n'est pas du sectarisme, mais c'est assez rare pour le signaler. C'est l'histoire d'un mec qui ne veut plus sortir de chez lui. Donc au bout d'un moment à force de tourner en rond on se fait chier comme lui. C'est bien joué, bien filmé mais à rester trop sage le film n'avance pas et du coup on a envie de lui filer un coup de pied au cul pour qu'il se bouge (et les moments poêtiques branchouilles m'ont toujours gonflés). Exercice intéressant mais trop linéaire.



SPEEDKRITIK 474 "Confessions" (2010) T. Nakashima


Un petit retour du côté du Soleil Levant pour un thriller à l'ambiance étrange dans le vrai sens du terme, où la mise en scène varie entre vraies trouvailles et du superflu pompeux, mais une photo toujours superbe, un montage élégant et un gros travail sur le son. En tous les cas trés surprenant de la part d'un réalisateur de plus de 50 ans. L'adage "la vengeance est un plat qui se mange froid" prend toute sa valeur avec ce film. j'aimerai pas avoir un ennemi Japonais.


SPEEDKRITIK 473 " Fifty Dead Men Walking" (2008) K. Skogland



Tout comme K. Bigelow, voici une réalisatrice avec des boules qui vous plonge dans le Belfast des 80' avec talent. La DA est parfaite, la narration et le montage limpides,  une superbe bande son, pour finir des acteurs au top niveau (même si le jeu de B. Kingsley est toujours un petit peu chiant et sa perruque à la B. Willis ridicule). Une incroyable histoire vraie de "Insider" parfaitement maitrisée, dommage que la poursuite en voiture (une des scènes clef du film) ne soit pas à la hauteur du reste. Ils sont quand même forts ces rosbeef.




SPEEDKRITIK 472 "London Dreams" (2009) V. Amrutlal Shah



Une histoire à deux balles avec des acteurs qui jouent mal, ou sans finesse au choix, les incrustes pour "faire croire" que le groupe chante devant des milliers de personnes à Paris ou Londres sont catastrophiques, même les chorégraphies sont nazes (un comble pour un film de Bollywood). Mais S. Khan a une telle énergie - même si on a l'impression qui ne connait pas les paroles des chansons- qu'il tient le film à lui tout seul (imaginé Stallone en train de pousser la chansonnette) et un bon mélange de genre rock/Indi pour les morceaux musicaux. Donc trés dispensable.




Extrait : un des meilleurs moment