SPEEDKRITIK 1114 "Colt 45" (2014) F. Du Welz

Un film français surprenant par sa violence, une mise en scène de qualité, un bon montage et un une belle photo. Pas étonnant de la part du réal qui nous a donné la bombe "Vinyan" (2008-SK43) et le moins réussi "Calvaire" (2004), on sent l'influence du polar Coréen. Dommage que l'on retrouve aussi tous les travers du cinéma français: dialogues insipides (pas besoin de dire enculé, ou connard à chaque phrase pour être un badass), des acteurs qui font le minimum syndical, voir mauvais(Lanvin se contente d'être là, idem pour J. Starr) et un scénar dont les non-dit sont tellement évidents que le scénar est sans surprise. En tous les cas plus couillu que les films de O. Marchal, mais ce n'est pas encore ça.

SPEEDKRITIK 1113 "FURY" (2014) D. Ayer

Son "End of Watch" (2012-SK845) était intéressant, son "Sabotage" (2014-SK1051) une vraie bouse, et celui-la n'est qu'un pétard mouillé qui pète plus haut que son cul avec un gros casting mais on s'en fout tellement ce film n'a rien à dire, et on s'ennuie ferme comme les personnages. Un film de fumiste, paresseux, mou du genou. Et tous ceux qui disent que c'est le meilleur film sur un char et son équipage n'ont pas vue la tuerie "La bête de Guerre" (1988) de K. Reynolds.

SPEEDKRITIK 1112 "Into The Storm" (2014) S. Quale

Un film qui décoiffe au sens propre. On commence avec une réalisation docu pépère genre "found footage" pour basculer dans du gros film spectaculaire. Avec du gros son qui arrache, des effets spéciaux impressionnants. Aucune surprise dans le scénar mais on ne nous ment pas sur la marchandise, on nous en donne même plus. Du bon spectacle.

SPEEDKRITIK 1111 "The Sacrament" (2013) T. West

Pour un numéro spécial, un "found footage" particulier puisqu'il s'agit de la reconstitution d'un fait divers qui m'avait traumatisé quand j'étais gosse (le suicide collectif et meurtres de 900 adeptes de la secte Jones en 1978). La tension est palpable et monte jusqu'à l'issue fatale insoutenable.L'acteur G. Jones (hasard morbide) est incroyable en Gourou allumé. On est vraiment plongée dans cette folie humaine (même si vers la fin on ne comprend pas bien qui tient la caméra). Preuve est faites que quelques que soit la religion, elle n'a pour but que de rabaisser l'humain. Voyeurisme malsain ou témoignage d'une tragédie annoncée (franchement je ne sais pas, suis encore sous le choc), en tous les cas son meilleur film. Un film coup de point pas facile, que la jeune génération devrait voir (ou mater le vrai docu).

SPEEDKRITIK 1109 "Aux Yeux des Vivants" (2014) J. Mauty & A. Bustillo.

Bon clairement ces 2 là sont fans du genre (surtout "Halloween" de Carpenter) mais cela ne suffit pas à faire un bon film. Une intro pour les origines du boggeyman ridicule (et superbement mal joué), des dialogues creux (on a vraiment un prob en France avec ça), une mise en scène frileuse qui n'assume pas son statut de Slasher et une fin toute naze pour amorcer une suite (pitié). Les 3 ados s'en sortent pas trop mal et le méchant est réussi. Encore un essai raté pour le genre horrifique à la française.

SPEEDKRITIK 1108 "Humains" (2009) P. Thevenin & J. Molon

Et voici le pire du pire; et franchement je n'y peux rien si c'est encore français. Donc le niveau zéro de scénario (un mélange entre" Délivrance", "Massacre à la Tronçonneuse" et Koh Lanta), des acteurs pathétiques, des dialogues d'une nullité à pleurer (je n'ai jamais entendu le mot "putain" autant de fois), des trucages amateurs, un montage???. Oh putain la bouse, et ils s'y sont mis à 2.

SPEEDKRITIK 1107 "The Taking of Deborah Logan" (2014) A. Robitel

On finit avec le meilleur de la série. D'une part parce le postulat de base est un documentaire sur un sujet fort: suivre une femme atteinte d'Alzheimer. Et surtout la performance incroyable de l'actrice J. Larson qui nous montre toutes les facettes d'un jeu d'acteur complexe (on passe de la tendresse à la vraie terreur). Pas de temps mort, gros travail de son et bon montage, et tous les acteurs sont crédibles. Pour un premier film, c'est plus que correct. Je le met dans bombe juste pour la perf de l'actrice. A voir.

SPEEDKRITIK 1106 "Skinwalker Ranch" (2013) D. McGinn & S. Berg.

Avec celui-là, on monte d'un cran avec une base crédible qui vous accroche dés le début (et cette histoire de bétail mutilé m'a toujours inquiété durant mon adolescence). De bon gros effects à la fois discrets et efficaces, toujours bien foutus. Des acteurs à donf (qui réalisent aussi, on n'est jamais mieux servi que par soi-même), du gros son et un bon montage (les archives en S8 sont bien foutues). Du bon found footage.

SPEEDKRITIK 1105 "Catacombes" (2014) J. E. Dowdle

Une fois dépassé le côté fun de voir un film d'horreur se situer à Paname (avec des acteurs français qui s'en sortent pas mal), on retombe dans le travers du found footage qui tourne en rond (sans jeu de mots). Trop de mystères sans vraiment de réponses, du coup on se fout de ce qu'ils arrivent. Franchement lfallait pas y aller. Pas le meilleur mais ça se regarde. Son "Quarantine" (2008-SK20) était plus réussi. A noter que quelque soit le niveau du film, les mecs du son font toujours du bon boulot.

SPEEDKRITIK 1104 "A Night In The Wood" (2011) R. Parry

On enchaine avec un cycle "found footage" du pire au meilleur. Donc celui-là est juste un film de vacances chiant avec 3 gros nazes. Aucun intérêt. Ou si, tout le monde peut être réalisateur.

SPEEDKRITIK 1103 "The Drop aka Quand vient La Nuit" (2013) M. R. Roskan

Encore une grosse claque. Tout est bon, la réalisation, le rythme, les acteurs (La tension entre T. Hardy, J. Gandolfini et M. Schoenaerts est palpable. N. Rapace est méconnaissable).Déjà avec son "Bullhead" (2011-SK998) il nous avait retourné la tête. Mais là c'est encore un cran au-dessus. Comme quoi il est possible de s'exporter chez le Ricains et réussir un bon film. Et bravo au titre français complètement con.

SPEEDKRITIK 1102 "My Sweet Pepper Land" (2013) H. Saleem

Une bombe Franco-allemande que le torchon "Premiere" n'a pas aimé, donc ça rassure. Un western poétique moderne, avec des acteurs touchants et justes (speciale dédicace à G. Farahani et K. Arslan). De l'humour et de la dérision pour aborder le prob de la condition de la femme et de ces régions de non droit coincées entre l'Irank, l'Iran et la Turquie. Du vrai cinéma avec des cadres, des acteurs et des décors surprenants… Et la musique (j'adore le Hang). A découvrir d'urgence.