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vendredi 23 mars 2018

SPEEDKRITIK 1443 "Okja" (2017) Joon-ho Bong



Le maitre est de retour: déjà responsable des bombes "Barking dogs never bite" (2000-SK 252),"Memories of Murder (2003), "The Host" (2006), "Mother" (2009_SK 250)et du moyen"Snowpiercer" (2013_SK 995). Il nous refait le coup du film de monstre (cf "The Host") mais cette fois ce sont les humains qui se comporte comme des monstres et chasse la bête. Pas son meilleur , un message simplet mais qui a le mérite d'être clair. On se demande ce que vient foutre J. Gyllenhaal qui pour une fois n'apporte rien. Cela reste un bon film, et les effet sont réussis. L'affiche est un parfait résumé de l'histoire.


SPEEDKRITIK 1442 "Nocturnal Animals" (2016) T. Ford



Un film branchouille sur les riches dont le seul problème est d'avoir des regrets. Des effets lourdingues pour nous faire comprendre que notre vie dépend des choix que l'on fait. Du cinéma pompeux comme on déteste, même l'affiche est chiante. Heureusement que  (comme d'hab) J. Gyllenhaal tient la barre. Sinon poubelle direct.


SPEEDKRITIK 1441 "Downsizing" (2017) A. Payne



Une fois passé la surprise de la création du village des schtroumpfs avec des vrais humains (les 20 premières minutes), on s'enfonce dans les mêmes problèmes que la vie de tous les jours dont le jeu monocorde de M. Damon en est la parfaite illustration. Seul la fraicheur de H. Chau et le délire de C. Waltz nous empêche de tomber dans l'ennui. Une superbe idée non exploité et des fx limites. C'est gentil.


jeudi 22 mars 2018

SPEEDKRITIK 1440 "It Comes at Night" (2017) T. E. Shults



Un huis-clos (tout se passe dans une maison au milieu de la forêt) malin même s'il ne se passe pas grand chose. Le danger ne vient pas forcement de l'extérieur (les nouveaux arrivant) mais de ce que l'on ne voit pas à l'intérieur...  Et ça c'est bien vu. Les acteurs sont tous bons, c'est bien réalisé: l'angoisse n'est pas que gros sons et sur-découpage. L'attente et le silence peuvent être pire. Une métaphore sur la peur de l'autre. L'affiche illustre parfaitement le film. A voir.


SPEEDKRITIK 1439 "Daylight's end"



30 ans après "Les Frontières de L'Aube" (1987), L. Henriksen (qui à 77 ans prépare ces vieux jours) remet le couvert avec un film de vampires, mais cette fois il est de l'autre côté. Plus exactement d'infectés qui ne supportent pas le soleil. Un peu comme des zombies albinos quoi. Bon; des images d'archive en générique, c'est tourné dans 2 coins de rues, une station essence désaffectée et une prison abandonnée. On tire dans tous les sens et c'est dans la boite. On s'en fout.


mardi 20 mars 2018

SPEEDKRITIK 1438 "Cruel" (2014) E. Cherrière



Une approche différente du film de genre à la française avec le portrait intimiste d'un tueur en série. Même si on sent clairement l'ombre du toujours aussi percutant "Henry, portrait d'un Serial killer" (1986). Les acteurs sont bons, c'est bien filmé, aucuns coups d'esbroufes (tout le contraire de "Grave"_SK 1386) et belle bande son. Un rythme lent qui correspond au personnage et ses obsessions. Un premier film réussit, après quel est l'intérêt final de cette démarche: rendre touchant un salopard?


SPEEDKRITIK 1437 "Blade of Immortal" (2017) T. Miike



100 eme film (adaptation d'un manga pas distribué en France) pour le réalisateur qui tourne plus vite que son ombre et le pire sur la quinzaine que j'ai vu. Pourtant il réussit une chose incroyable: rendre soporifique un film de samouraï ultra violent. Les combats improbables (1 contre 100) s'enchainent et sont entrecoupés de bla-bla sans fins dont on ne comprend pas le but... Peut être trop centré pour le public Japonais. On sent le film bâclé contrairement à son "13 Assassins" (2011_SK 514). T. Miike est meilleur pour les polars ("Dead or Alive" trilogie).


BONUS



lundi 19 mars 2018

SPEEDKRITIK 1436 "Barry Seal: American Made (2018) D. Liman



Bon le réal est capable du meilleur ("Edge of Tomorow"_SK 1053) comme du pire ("Jumper"_SK17), mais c'est toujours bien réalisé (comme son huis-clos "The Wall"_SK 1420). T. Cruise est à donf et s'éclate dans son rôle tant l'histoire vraie de ce type est incroyable. Mais une fois le plaisir de la forme qui reste un bon divertissement, le problème vient du fond: C'est à dire, rendre sympathique un enculé (comme les séries "Narco", "El Chapo"ou "Gomorra".) prêt à tout pour transporter de la drogue pour Escobar et sa clique, des armes pour les USA pour alimenter les guérillas, le tout sur fond de musique disco... Et d'en être fière. A voir tout de même.


SPEEDKRITIK 1435 "Aftermath" (2017) E. Lester



Un petit film pour un sujet fort. Une réalisation ultra classique qui laisse la place à l'histoire. Schwarzi est sobre: il nous refait le coup de "Maggie" (2015-SK1185) mais il nous empeche (de parce ce qu'il représente) de rentrer complètement dans la peau du personnage. le film aurait gagné en force avec un autre acteur moins connu (mais n'aurait peut être jamais été tourné). Un film lent et dépressif tout comme cette histoire vraie ou comment un système broie l'être humain pour se protéger.


SPEEDKRITIK 1434 "Day of The Dead: Bloodline" (2018) H. Hernandez Vincens



Pourquoi refaire un remake de l'original (1985) qui déjà était le moins bon de la trilogie, si c'est pour faire encore pire? Le seul qui s'en sort est l'acteur qui joue Max (tout comme pour l'original d'ailleurs). Donc à éviter, sauf si vous aimez les mauvais acteurs, le mauvais montage, les mauvaises directions artistiques.


dimanche 18 mars 2018

SPEEDKRITIK 1433 "Les Nouvelles Aventures de Cendrillon" L. Steketee



Rien de pire qu'une comédie pas drôle... Si; une comédie qui pense qu'elle est délirante avec une chanson au summum de la médiocrité.. Même pas un sourire pour cette merde tournée dans l'arrière cour du Puy du Fou. Je n'ai aucunes excuses, par contre suis curieux de savoir celle des acteurs.